• Coup de Torchon

    Lucien Cordier, unique policier d'une petite bourgade africaine, est un être faible. Sa femme le trompe, les proxénètes le provoquent ouvertement : le représentant de l'ordre est la risée du village. Rabroué par son supérieur, Lucien entre dans une folie meurtrière.

    J'ai chopé le synopsis sur internet. Je vous le livre « tel quel » - alors qu'habituellement, j'aime plutôt utiliser « mes mots à moi » - parce qu'il y a deux formules qui m'asticotent : « un être faible » et « folie meurtrière ».

    Formulé comme cela, on pourrait croire que les humiliations subies par Cordier et sa propension à les « accepter » font de lui un être faible. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que c'était la grande force du personnage, même si les apparences - de lâcheté notamment – jouent contre lui. Non, pour moi, la faiblesse qui est la sienne dans le film, c'est celle qui le conduit au meurtre. C'est l'abandon d'une forme d'humanité dont il semblait être, dans sa « faiblesse » - et jusqu'à ses pétages de plombs - le seul représentant.

    A noter (je mets souvent des "à noter"), les prestations d'Isabelle Huppert (Isabeeeelllllllle !!!) et Eddy Mitchell, excellentes.

    Bertrand Tavernier, France/Sénégal (1981)

     



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :